Végétarien, vegan, végétalien : quelles différences ?

Les raisons poussant les français à changer leurs habitudes alimentaires sont particulièrement nombreuses. Si certains font le choix d’une alimentation sans viande, d’autres étendent leur engagement dans la protection animale aux domaines du prêt-à-porter ou des cosmétiques. Comment distinguer un végétarien, un vegan ou un végétalien ? Voici tous les éléments de réponses !

assiette légumes

Le végétarisme : définition et tendances

Une personne végétarienne a fait le choix d’une alimentation sans viande. Ceci exclu plus spécifiquement toute les chairs animales, qu’il s’agisse du bœuf, de la volaille ou du poisson. En revanche, l’alimentation végétarienne ne va pas à l’encontre d’une consommation de produits issus des animaux, tels que les produits laitiers, le miel ou encore les œufs.

D’après une enquête réalisée par Opinion Way pour Terraeco en janvier 2016, entre 2 et 3% de français auraient fait le choix d’une alimentation végétarienne. Parmi les personnes interrogées, 10% envisageraient même devenir végétarienne.
Cette tendance va de paire avec l’évolution de la consommation de viande, en baisse depuis les années 1990. La consommation de viande est en effet passée de 106 kg équivalents carcasse par habitant en 1990 à 89 kg équivalent carcasse par habitant en 2012 (source : Les Echos).

Végétalien et vegan : 2 concepts très proches

Les modes d’alimentation végétalien et vegan présentent de nombreuses similarités. Ces deux concepts s’inscrivent dans une démarche pour manger mieux, dans le respect de la nature et des animaux.

Un végétalien ou un vegan exclu donc de son alimentation tous les produits issus de l’exploitation animale :

  • La chair animale : viande, volaille, charcuterie, poisson, coquillage et crustacé
  • Les produits d’origine animale : le lait, les œufs, le fromage, les yaourts (fabriqués à base de lait de vache ou de chèvre)

A la différence du végétalien, le vegan va plus loin dans sa démarche en s’engageant véritablement dans une en faveur de la protection animale. En plus du domaine alimentaire, il exclu de ses habitudes de consommation :

  • L’achat de vêtements à base de cuir, de laine ou de soie
  • L’utilisation de produits testés sur les animaux (produits ménagers ou cosmétiques)